vendredi 4 novembre 2011

Existrans 2011 : arrêtez de faire genre avec mon sexe!

Samedi 1er octobre avait lieu la 15e marche de l'Existrans.


Etudions Gayment apporte son soutien aux revendications du collectif Existrans:

Dépathologisation des transidentitésreconnaissance de l’autodiagnostic et la dépsychiatrisation réelle des parcours.
La suppression des stérilisations obligatoires des personnes trans’ ainsi que des expertises médicales, pour leur changement d’état-civil. Un changement d’état-civil facilitélibre et sans condition.
Le respect du libre-choix du médecin et le remboursement des soins, la possibilité de parcours hors-Centre(s) de référence, en France et à l’étranger. 
L’absence de critères d’admission pour entrer dans ce(s) Centre(s); un parcours de soins facilité, sans «test de vie réelle» préconisé dans les standards de soins.
L’ouverture d’un droit de séjour et d’un droit d’asile pour les personnes trans’; la reconnaissance de la transphobie comme discrimination et facteur de précarisation des personnes trans’.




lundi 16 mai 2011

La Marche des Salopes : Dimanche 22 mai à Bastille

Parce qu'on en a assez que le patriarcat blanc hétéro-sexiste et sa morale bien intentionnée vienne mettre son nez dans nos placards,
Parce qu'on refuse une quelconque justification aux agressions physiques et morales,
Parce qu'une jupe ne veut pas dire oui, que l'on devrait avoir le droit de s'habiller comme nous le souhaitons sans être stigmatiséEs ni subir le comportement sexuellement agressif de certains (interpellations, sifflets, etc....)
Parce que PERSONNE NE MERITE D’ETRE VIOLéE
Parce qu'il y en a assez de ces flics, de la morale ou de l’Etat qui nous disent de ne pas nous habiller comme des catins si on ne veut pas d'ennui. Ils se placent ainsi dans une logique de sanction de toute initiative de réappropriation de notre corps, qui passe également par le choix de nos vêtements.
Car nous n’avons rien à perdre et encore tout à gagner, nous décidons d’occuper la rue en ce jour, de descendre de nos trottoirs pour battre le pavé au son de nos milliers de talons.
 Cette marche c’est notre marche, et nous la baptisons «Marche des Salopes». A l'exemple de la  «Slut Pride» qui s'est tenue à Toronto en réaction aux déclarations d’un policier : pour assurer leur propre sécurité, les femmes devraient éviter de « s’habiller comme des salopes » (et non pas d’apprendre l’autodéfense).Cette déclaration n’est que le sommet de l’iceberg.
L’espace public semble appartenir de plus en plus à un communautarisme qui s’ignore : celui des hommes blancs hétérosexuels. De l’injonction à ne pas porter le hijab ou le niqab (2004, 2011) à celui de ne pas porter une jupe trop courte, de l’invention du « racolage passif » (sic, 2003)  aux contrôles d’identité au faciès, de la mise en danger de l’IVG à la psychiatrisation des personnes trans, des passages à tabac de pédés aux viols correctifs de lesbiennes, il s’agit bien de rendre une chose certaine : la rue n’est pas à nous, nos corps ne sont pas à nous. Et d’une autre chose : ces violences sont bien de notre fait.
En stigmatisant ainsi les supposées Salopes, l'hétéro-patriarcat bien-pensant ne fait que donner une justification aux viols et aux agressions, se plaçant ainsi du côté des agresseurs. Ce genre de propos sexiste et essentialisant, n’est pas seulement insultant pour les femmes,  il l’est aussi pour les hommes : ainsi sont-ils tous considérés comme des violeurs en puissance, incapables de réfréner leurs instincts face une prétendue stimulation lubrique de type minijupe, minishort, porte-jarretelles, décolleté, etc.
 Enjoignant les femmes, afin de les « protéger », à se conformer à un pseudo modèle vertueux d'un autre âge : « La-Femme », hétérosexuelle, blanche, avec une jupe ni trop longue ni trop courte, libérée mais pas trop, qui peut « concilier vie de travail et vie de famille » (c’est-à-dire continuer à effectuer sans sourciller 80% des tâches ménagères)., les autorités ne font que ravaler la femme au rang d'objet sexuel, puisque selon leur logique, une femme habillée « comme une salope » ne le fait que pour attirer l'attention des hommes, et n'a donc pas à se plaindre si ceux-ci répondent à ses « sollicitations passives ».
NON, C’EST NON! Un viol n’est jamais ni consenti, ni provoqué, ni jamais de la faute de la victime !
Dans un contexte de retour à l'ordre moral, de stigmatisation et de persécution des travailleurSEs du sexe, de tentative de récupération raciste et bourgeoise du féminisme au nom de la protection paternaliste de « La-Femme », nous refusons d'être des victimes, de nous faire voler la parole et de nous laisser faire plus longtemps.
Il ne s’agit pas d’imposer par cette marche « la salope » comme modèle unique et universel de libération des femmes, mais de revendiquer une manière possible de vivre son corps et de se l’approprier sans devoir subir la pression patriarcale, que ce soit par le viol ou les lois répressives.
Nous revendiquons nos atours de filles de joie, notre propension à montrer nos genoux, nos bas résilles et nos oripeaux polissons, sans avoir à subir de violences sexuelles, car la révolution se fait aussi en talons!
Que vous vous identifiez en tant que salope ou que vous soyez simplement un-e allié-e, peu importe votre sexualité ou votre âge. Venez marcher, rouler, défiler, vous pavaner et crier avec nous :
Dimanche 22 mai 14h départ de Bastille

Voir le pdf

dimanche 2 mai 2010

Mercredi 12 mai : Soirée a la Ferme du Bonheur

Tu veux danser, picoler, slamer, chanter, poétiser ou encore philosopher??? Come on! Let's have fun together.
C'est bien connu, on aime tous les Happy-Ends.
Alors, histoire de clore en beauté la Semaine Féministe, rien de mieux qu'une soirée au milieu de nos zamis les zanimaux...
Ramène ton micro, tes potes et même ta guitare, et viens danser avec nous parmi les poules.

*Scène ouverte, Repas à 8 euros, Boissons entre 1,50 et 3 euros*
(réservation conseillée par mail : etudionsgayment@gmail.com)

RER A Nanterre Université.

Ps : Aux artistes intéressés, la salle ne dispose pas de console pour vos branchements, mais vous pouvez apporter le matériel dont vous avez besoin. Sinon jouer en acoustique et tout aussi sympathique^^. Pour plus de détails n'hésitez pas à mailer.


prog

mercredi 10 mars 2010

Pas en notre nom

Rassemblement féministe alternatif samedi 6 mars à la rotonde Jaurès - Stalingrad de 15h à 17h Paris 19ème

Proposé par le collectif Féministes partout, dans le cadre de la journée internationale des luttes féministes.

"La république n'est pas la liberté pour touTEs ni l'égalité entre touTEs et la fraternité ne profite qu'à certaiNEs."

Nos identités ne sont pas nationales

Soutient à la manifestation pour la suppression du Ministère de l’identité nationale et de l’Immigration samedi 27 février 2010.
voir l'appel

Afin de constituer un bloc rose et féministe dans le cortège, le rendez-vous fut fixé à 15h place de la Bourse. Aux côtés des Panthères roses, Actes-up...

mardi 24 novembre 2009

semaine franco-suédoise du 27/11 au 04/12


Du 27 novembre au 04 décembre 2009 aura lieu "la semaine Franco-Suédoise" à Nanterre.


Pour l'occasion, étudions gayment reçoit l'organisation SFQ (Swedish Fédération of LGBTQ students organisation)


Cliques sur la photo à gauche et tu verras toutes les infos!




mardi 2 juin 2009

Pétition : Don du sang

Don du sang : "Nous ne sommes pas une population à risques!"


Cela fait un certain temps qu'on sait que le SIDA n'est pas "le cancer gay" ; pourtant, l'EFS (Établissement Français du Sang), soutenu par le ministère de la santé, refuse toujours le don du sang aux pédés, prétextant qu'ils seraient une "population à risques". Cette politique est homophobe et basée sur des affirmations scientifiquement erronées.

Etudions Gayment, avec le soutien de différentes organisations, lance aujourd'hui une pétition contre cette politique discriminatoire, dont les pouvoirs publics se font les complices.


En persistant à interdire le don du sang aux pédés, Roselyne Bachelot entretient la fiction discriminatoire selon laquelle il y aurait des "groupes à risques" alors qu'il n'y a que des pratiques à risques. Comme le soulignait la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) dans un avis rendu le 6 février 2006, "la décision d'exclusion définitive du don du sang d'une personne devrait être prise sur la base des risques liés à son comportement".

Parler de "populations à risques" comme le fait la ministre, c'est d'abord méconnaître la dynamique actuelle de l'épidémie. Selon l'InVS (Institut National de Veille Sanitaire), en 2007, 6 découvertes de séropositivité déclarées sur 10 étaient liées à des rapports hétérosexuels.

C'est donc du taux de nouvelles contaminations dont il faut tenir compte, et celui-ci montre clairement que le rapport des hétéroTEs à la prévention n'est pas plus exemplaire que celui des pédés : faut-il donc interdire le don du sang aux hétéroTEs, au nom d'un principe de précaution identique ?

Parler de "populations à risques" c'est aussi conforter le déni de l'épidémie chez les hétéroTEs : cette politique a pour conséquence de déresponsabiliser les personnes, en renforçant le sentiment que le sida ne concerne pas les hétérosexuelLEs puisqu'ils/elles ne font pas partie d'un "groupe à risques". En outre, ces statistiques sont biaisées puisqu'elles ne peuvent pas prendre en compte les cas d'ignorance du statut sérologique. Enfin, aucune politique de prévention efficace n'est mise en place pour enrayer ces nouvelles contaminations. Interdire le don du sang aux pédés comme le fait l'EFS est une pratique homophobe. En effet, le don du sang est basé sur du déclaratif : si un pédé dit avoir des pratiques safe, pourquoi le refuser par principe, mettre sa parole en doute et pas celle d'unE hétéroTE ?

Le don du sang est un geste qui engage la responsabilité individuelle, et celle-ci n'est pas déterminée par l'appartenance d'une personne à un "groupe". Chaque échantillon de sang est de toute façon systématiquement testé. N'oublions pas non plus que les grandes atteintes à la sécurité transfusionnelle ont été le fruit de décisions politiques et administratives qui privilégiaient des objectifs de rentabilité et d'économie aux dépens de la fiabilité. De plus, les pédés qui souhaitent donner leur sang sont fichés à vie comme homosexuels. Tout ça sent bon EDVIGE…

Au moment même où le don du sang est déclaré grande cause nationale 2009, cette politique irresponsable et mensongère ne fait que renforcer notre colère : comment croire que le don de sang soit à ce point indispensable, quand on le refuse à toute une catégorie de la population ? Doit-on dire à la famille d'une personne morte par manque de sang qu'elle aurait pu être sauvée si on avait accepté qu'un homo puisse accomplir ce geste solidaire?


Les individuEs et organisations signataires exigent :

1. l'application immédiate du critère des « pratiques à risques » en lieu et place du critère des « populations à risques »

2. la mise en œuvre d'une discussion publique entre les professionnels de la Santé pour élaborer des critères légitimes de pratiques sexuelles safe

3. l'arrêt du fichage des gays comme donneurs inaptes

4. la mise en place de politiques de prévention globale et ciblées (migrantEs, jeunes, pédés...)


Organisations signataires : Etudions Gayment, Act Up-Paris, Les Panthères Roses, Culture PX, UNEF (Nanterre), la CNT-Nanterre et SUD - Etudiant (Nanterre), Les Alternatifs...


Pétition en ligne ici : http://dondusang.tout-e-s.org/

Nous contacter : dondusang@tout-e-s.org