vendredi 15 mai 2009
Rassemblement contre la transphobie : Etudions Gayment et OuTrans
A l'occasion de l'IDAHO et contre l'invisibilisation des questions trans dans l'espace public, OUTrans & Etudions Gayment se mobilisent et demandent à touTEs les trans, et celles et ceux qui les soutiennent, de faire du bruit pendant une minute :
- Parce que nous exigeons que cessent la pathologisation et la psychiatrisation de la transidentité, qui doit être retirée des listes internationales de maladies mentales (DSM IV et CIM X) ;
- Parce que nous exigeons que la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) prenne en compte la transphobie ;
- Parce que nous ne voulons plus lire des rapports comme celui publié par la Haute Autorité de Santé (HAS), qui nous traite comme des malades, ne prend en compte que le point de vue de quelques médecins auto-proclamés spécialistes en vue de les déresponsabiliser, propose un parcours de soin extrêmement inquiétant et dangereux pour la santé des personnes trans, et qui, sous couvert de « qualitatif plutôt que quantitatif », ne fait état que de la parole d'un maigre échantillon de trans ;
- Parce que nous réclamons un accès facilité au changement d'état civil et le remboursement des frais médicaux et chirurgicaux liés au processus de transition, sans conditions ;
- Parce que nous exigeons que la voix de touTEs les trans et des associations qui les représentent soit entendue ;
OUTrans & Etudions Gayment appellent à suivre l’initiative du collectif montpellierain Pink Freak’x dans le cadre de l’IDAHO, et demande à touTEs les trans, et ceux et celles qui les soutiennent, de faire du bruit pendant une minute afin que pour une fois nous soyons entenduEs !
Rejoignez nous, venez crier, hurler, tambouriner, arméEs de vos crécelles et casseroles le 16 mai à 16h* sur la place Edmond Michelet (entre le kebab et le starbucks de Beaubourg)
OUTrans et Etudions Gayment
*La minute de cris est prévue à 16h, il est donc préférable de venir avant (à partir de 15h30) pour qu'il y ait un maximum de monde à l'heure dite.
samedi 9 mai 2009
IDAHO 2009: SEMAINE DE VISIBILITE TRANS SUR LE CAMPUS DE NANTERRE
Du lundi au vendredi 15 nous diffuserons un tract aux étudiantEs et au personnel de la fac.
Ce tract sera accompagné d'une campagne d'affichage comprenant des messages sur les identités trans, contre la transphobie...
Une table d'information et de prévention sera installée sur la campus pour discuter plus en profondeur des questions soulevées
par notre tract et aborder d'autres questions: prévention des IST, homophobie, lesbophobie etc
Enfin, un débat animé par Etudions Gayment et des intervenantEs extérieurEs
aura lieu autour du thème de la transphobie et des transidentités
le jeudi 14 mai à 12h30 autour de notre stand placé au centre de la pelouse au milieu du campus
(en cas de mauvais temps, rdv au local G208).
Pour plus d'informations:
http://etudionsgayment.
et etudionsgayment@gmail.com
Action avec OUTrans samedi 16 mai à 16h devant Beaubourg : venez faire du bruit contre la transphobie (sifflets, casseroles etc)...
Voici notre tract:
TRANS, FIERES ET EN COLERE!!
Chaque année, lors de la journée du 17 mai l'International Day Against HOmophobia and transphobia (IDAHO)
est l'occasion de lutter contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle et aux identités de genre.
Contre l'invisibilisation des questions trans dans l'espace public, Etudions Gayment bouge son boule :
campagne d'affichage et de visibilité, stands, débat. Rejoignez Etudions Gayment pour lutter contre la transphobie!!
LE GENRE, CA SE CONSTRUIT, LE CORPS AUSSI
Être trans (transsexuelLE, transgenre…), c’est ne pas se reconnaître dans les catégories d’ « homme » et de « femme »
qu’on nous colle arbitrairement sur le dos à la naissance.
C’est refuser de se définir par rapport à un système normatif qui fait s'équivaloir le genre (identité sociale, culturelle) et le sexe (biologique, génital).
H ou F, bleu ou rose, bite ou chatte, 1 ou 2 pour la sécu: on veut pas se laisser enfermer dans ce système binaire de la différence des sexes
et on préfère explorer nos corps et nos identités de genre comme de multiples possibilités encore à découvrir.
Mais ce droit de chacunE à disposer de son corps et son identité est nié ou est limité par les agressions transphobes que nous subissons chaque jour:
gestes, regards, insultes, agressions, voire meurtres. S'ajoutent à ces actes, une transphobie officielle, plus insidieuse parce qu'institutionnelle,
mais tout aussi violente et qui vient légitimer les discriminations qui interviennent dans l'espace public.
NOUS NE SOMMES PAS DES MALADES MENTAUX
Etre trans est considéré comme une maladie par l'Organisation Mondiale de la Santé qui édite une liste des pathologies mentales (CIE-10).
En outre, l'Association Américaine de Psychiatrie estime dans son Diagnostic and Statistical Manual (DSM4) que les trans sont atteints de troubles mentaux.
Ces instances ont beau être contestées, elles servent de référence internationale, notamment en France où les psychiatres,
autoproclamés experts en "transsexualisme", servent de caution pour que la transphobie d'Etat puisse s'exercer.
CE N'EST PAS AU PSY DE DIRE QUI JE SUIS
En France, le parcours officiel d'unE trans suppose d'entrer dans un protocole long et strict qui nie la multiplicité des transidentités
et les réduit à un modèle hétéronormatif: avoir entre 25 et 40 ans, être séronétigatifVE, être hétérosexuelLE dans le genre revendiqué,
ne pas avoir d'enfants de - de 18 ans ni être mariéE, avoir des revenus réguliers...
Ce parcours officiel donne un pouvoir démesuré aux médecins, et en particulier aux psychiatres, qui décident à notre place
si nous pouvons prendre des hormones, avoir recours à la chirurgie, changer d'état civil.
La Haute Autorité en Santé (HAS), à la suite des demandes associatives répétées,
vient enfin de produire un rapport concernant la prise en charge médicale des personnes trans.
Ce qui devait être un premier pas pour plus de concertation entre médecins et trans,
entre autorités publiques et associations n'est qu'un foutage de gueule de plus qui montre le peu de cas qui est fait des trans et de leur parole en France.
En effet, le rapport prévoit notamment un flicage et une sélection des personnes souhaitant entrer en transition:
par exemple, obligation de vivre dans le genre revendiqué sans prendre d'hormones
ce qui expose les personnes à des violences dues au décalage possible entre morphologie et habillement.
Etudions Gayment exige :
-la dépsychiatrisation des trans : retrait de la liste des maladies mentales de l'OMS et du futur DSM5 (prévu en 2012)
-l'instauration d'un réel dialogue entre médecins et trans: choix du médecin, aide à l'autodiagnostic...
-la prise en compte de nos revendications dans le rapport de l'HAS et un protocole qui soit adapté à nos besoins réels
-un accès facilité au changement d'état civil
-une vraie politique de lutte contre les discriminations liées à l'identité de genre, notamment à travers la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) et l'Education Nationale
-le remboursement des frais médicaux et chirurgicaux liés au processus de transition
Rejoignez-nous pour parler des transidentités, jeudi 14 mai à 12h30 autour de notre stand au milieu de la pelouse (au local G208 s'il pleut).
Etudions Gayment : association féministe de Paris X Nanterre, respectueuse de toutes les genres et de toutes les sexualités.
etudionsgayment@gmail.com
http://etudionsgayment.
vendredi 6 mars 2009
Sexisme partout, Féministes partout !

Fête : samedi 7 mars de 20h à 2h, à la CIP-IDF, 14 quai de Charente,
75019, Métro Corentin Cariou.
Si vous aussi vous êtes fatiguéEs par le paternalisme qui parle à notre place, ou par la violence qui cherche à nous faire taire, rejoignez-nous à la manifestation féministe du 7 mars 2009 !
Parce qu’il existe pour la majorité des gens toujours deux classes
distinctes, les femmes et les hommes, et qu’il vaut mieux appartenir à la
seconde qu’à la première. Parce que nous revendiquons d’avoir le choix :
de notre sexe, de notre genre, de notre sexualité. Parce que nous désirons
que les femmes, et touTEs leurs alliéEs, puissent s’approprier leur corps
et ses représentations, sans devoir se conformer aux injonctions de normes
oppressantes, réductrices et stéréotypées, véhiculées dans tous les
domaines.
Parce qu’il existe mille façons de faire rentrer dans le « droit
chemin » les insurgéEs contre leur sexe, leur genre, leur destin
obligatoire : de l’assignation forcée des intersexes par mutilations
génitales, au viol de représailles contre les lesbiennes ; de la
psychiatrisation des trans’, aux violences masculines les plus régulières
– en France, tous les trois jours, une femme est assassinée par l’homme
avec qui elle vit.
Parce que notre santé passe en dernier, parce que le droit des
femmes à disposer de leur corps est sans cesse remis en question, comme le
montre la récente remise en cause du financement public du Planning
familial et de nombreuses autres associations d’éducation populaire, parce
que le savoir gynécologique est accaparé par les médecins, la
contraception pas toujours remboursée, le droit à l’IVG menacé sous
l’influence de l’Église catholique. Parce que, partout, les institutions
qui exercent un pouvoir au nom de la religion ou d’une autorité morale ou
politique prétendent toujours contrôler nos corps.
Parce que nous sommes largement touchées par le VIH, discriminées
dans les essais par les labos qui ne prennent pas en compte notre
métabolisme spécifique, parce que nous n’avons pas le même accès à des
traitements de qualité, parce que nous sommes négligées dans les campagnes
de prévention publiques, parce que, précarisées, nous sommes
particulièrement touchées par les attaques contre la Sécurité Sociale, et
notamment par l’instauration des franchises, ou par la remise en cause de
l’hôpital public.
Parce que nous sommes précaires et trop souvent à temps partiel
sans l’avoir choisi, que nous sommes toujours moins payées que les hommes
à travail égal et à qualifications égales, et que nous effectuons
l’immense majorité du travail gratuit appelé « travail domestique ». Parce
que nous sommes les premières à payer la crise et le démantèlement des
services publics. Parce que, malgré les lois et les effets d’annonce, le
domaine public et politique nous reste toujours largement fermé.
Parce qu’en tant que femmes racialisées, nous luttons dans tous les
domaines contre cette double oppression raciste et sexiste. Parce que la
logique du racisme s’attaque directement à notre droit à disposer
librement de notre corps. Parce qu’elle opère par exclusion, comme la loi
sur le port de signes religieux à l’école qui prétend nous « protéger » –
en particulier les filles musulmanes – et en fait contribue à nous
stigmatiser, à nous enfermer dans le statut de « victimes » et à nous
marginaliser.
Parce que, sans papiers, nous souffrons tout à la fois de la
précarité, de la politique raciste du gouvernement français, des remises
en cause du droit au regroupement familial, de l’intensification des
interpellations policières. Parce que ce climat répressif nous éloigne
encore davantage de l’accès aux soins.
Parce qu’en tant que prostituéEs, nous sommes mépriséEs, harceléEs
et criminaliséEs par la loi sur la sécurité intérieure (LSI) de 2003.
Parce que le délit de racolage passif accroît notre précarité et notre
clandestinité et que nous ne pouvons pas exercer notre activité dans des
conditions décentes et qui nous protègent.
Pour un féminisme qui refuse de voir son discours récupéré à des
fins racistes, qui sache se démultiplier, concevoir l’émancipation sous
toutes ses formes, un féminisme offensif qui lutte pleinement contre le
système patriarcal et toutes les oppressions, qu’elles soient de classe,
sexiste, raciste ou liées à la sexualité, un féminisme qui se revendique
aussi des féminismes non-blancs, trans’ et lesbiens.
À l’appel de :
Alternative Libertaire, Atelier de lectures féministes (cip-idf), CFPE (Collectif des Féministes Pour l’Égalité), Droits et prostitution, Étudions Gayment, collectif Langues de putes, collectif Les mots sont importants, Mix-Cité Paris, Les Panthères roses, Pari-T, les Putes, le Torchon brûle toujours, les TumulTueuses
Plus d’infos sur http://www.feministespartout.blogspot.com/

lundi 16 février 2009
Don du sang : Nous ne sommes pas une "population à risques"
Cela fait un certa
En persi
Parle
C'
Parle
En effet
Le don du sang est un geste